Netflix et le sport en direct : Une révolution stratégique en marche

Netflix, longtemps reconnu comme le leader incontesté du streaming de séries et de films, franchit une nouvelle étape stratégique en s’imposant comme un acteur clé de la diffusion en direct d’événements sportifs. Avec des investissements massifs et des acquisitions de droits ambitieux, la plateforme bouscule un marché jusqu’ici dominé par les chaînes traditionnelles et les diffuseurs sportifs spécialisés. Cette mutation témoigne d’une volonté affirmée : diversifier son offre pour capter un public toujours plus large, tout en renforçant son modèle économique.

I. 2024, un tournant décisif

L’année 2024 a marqué un moment charnière dans cette transformation. Netflix a d’abord surpris le marché en concluant un partenariat inédit avec la National Football League (NFL) pour la diffusion exclusive des matchs du jour de Noël. Ce contrat de trois ans a permis à la plateforme d’attirer un public de 65 millions de spectateurs pour les deux rencontres diffusées le 25 décembre 2024. Ce succès confirme l’appétit des abonnés pour le sport en direct et valide la pertinence de cette nouvelle stratégie.

Mais Netflix ne s’est pas contenté du football américain. Son offensive s’est poursuivie avec un accord historique signé avec la WWE. Ce contrat, d’une valeur estimée à 5 milliards de dollars sur 10 ans, donne à la plateforme les droits exclusifs de diffusion de Monday Night Raw à partir de janvier 2025. Cette acquisition ne représente pas seulement un ajout de contenu : elle ancre Netflix dans le paysage du divertissement sportif hebdomadaire. Lors de son lancement sur la plateforme, Raw a enregistré 4,9 millions de vues, un chiffre qui souligne l’engagement des fans et le potentiel de la lutte professionnelle comme levier de croissance.

A. Un virage stratégique vers la monétisation publicitaire

L’un des principaux attraits du sport en direct pour Netflix réside dans les opportunités de monétisation publicitaire qu’il offre. Contrairement aux films et séries, qui sont majoritairement consommés à la demande, les événements sportifs attirent une audience massive en temps réel. Ce type de contenu permet ainsi d’intégrer des spots publicitaires premium à forte valeur ajoutée, un levier stratégique pour augmenter les revenus de la plateforme.

Dans cette optique, Netflix teste activement différents formats publicitaires. L’intégration de coupures pendant les retransmissions sportives pourrait s’avérer cruciale pour séduire les annonceurs et maximiser le rendement financier de ces acquisitions de droits. Si la plateforme a longtemps résisté à la publicité, son adoption progressive dans le cadre du sport en direct marque une évolution notable de son modèle économique.

B. Une offensive sur les sports premiums

L’ambition de Netflix ne s’arrête pas au marché américain. La plateforme s’attaque désormais au sport le plus populaire au monde : le football. Un accord a ainsi été conclu avec la FIFA pour diffuser en exclusivité les Coupes du Monde Féminines de 2027 et 2031 aux États-Unis. Ce contrat marque la première incursion de Netflix dans la diffusion en direct du football, un domaine traditionnellement dominé par des diffuseurs historiques comme ESPN, Sky Sports ou beIN Sports.

Ce choix stratégique n’est pas anodin. Le football féminin connaît une croissance exponentielle en termes d’audience et de sponsors, et Netflix compte capitaliser sur cette dynamique. En attirant un public passionné et engagé, la plateforme renforce sa présence à l’international et diversifie son offre pour séduire de nouveaux segments d’abonnés.

II. Une stratégie par étape, novatrice et efficace

A. La création d’évènement d’exhibition attirant le public

L’une des clés du succès de Netflix dans cette nouvelle stratégie repose sur sa capacité à proposer des événements exclusifs à fort impact médiatique. Le combat de boxe entre Jake Paul et Mike Tyson, diffusé en novembre 2024, en est une parfaite illustration. Cet affrontement ultra-médiatisé a attiré plus de 60 millions de spectateurs à travers le monde et généré 18 millions de dollars de recettes au guichet.

Ce type d’événement, mêlant spectacle et sport, constitue une opportunité unique pour Netflix d’élargir son audience. Toutefois, la diffusion de ce combat a également mis en lumière les défis techniques que doit encore relever la plateforme. Plusieurs abonnés ont signalé des interruptions et une qualité d’image fluctuante, des problèmes qui rappellent que la diffusion en direct impose des standards de performance élevés.

B. Une croissance spectaculaire malgré les défis techniques

Grâce à cette diversification, Netflix a enregistré une progression fulgurante de ses abonnés. Lors du dernier trimestre de 2024, la plateforme a recruté 19 millions de nouveaux abonnés, portant son total à plus de 300 millions de comptes payants. Son bénéfice net a doublé par rapport à l’année précédente, atteignant 1,9 milliard de dollars, tandis que son chiffre d’affaires a bondi de 16 %, atteignant 10,25 milliards de dollars.

Toutefois, cette expansion rapide s’accompagne de défis techniques majeurs. Assurer une diffusion en direct stable et de haute qualité exige des infrastructures solides et des investissements conséquents. L’échec partiel du combat Paul vs. Tyson a mis en lumière la nécessité pour Netflix d’améliorer son architecture de streaming en temps réel. L’entreprise doit notamment travailler sur la réduction de la latence, la gestion des pics de connexion et la fiabilité des serveurs pour éviter des interruptions préjudiciables à l’expérience utilisateur.

Malgré son ambition, Netflix adopte une approche mesurée quant aux acquisitions de droits sportifs. Theodore Sarandos, co-directeur général, a précisé que la plateforme privilégie les événements en direct à fort impact, plutôt que l’achat de saisons complètes de ligues majeures comme la NBA ou la Premier League. Cette stratégie vise à maximiser le retour sur investissement tout en évitant les coûts astronomiques associés aux droits de diffusion exclusifs de compétitions phares.

C. Vers une redéfinition de l’avenir du streaming sportif

Netflix cherche ainsi à se différencier des diffuseurs traditionnels en sélectionnant avec soin ses événements sportifs. Plutôt que de devenir une chaîne sportive généraliste, la plateforme mise sur des rendez-vous exclusifs et des spectacles à fort potentiel viral. Cette approche lui permet de capitaliser sur son savoir-faire en matière de production et de narration, en intégrant par exemple des documentaires et des contenus exclusifs autour des événements qu’elle diffuse.

En s’imposant progressivement comme un acteur clé du sport en direct, Netflix redessine le paysage du divertissement sportif. Son approche innovante, mêlant événements exclusifs, publicité et monétisation intelligente, bouscule les modèles établis et ouvre de nouvelles perspectives pour l’avenir du streaming.

Si des défis techniques subsistent, la trajectoire adoptée par Netflix témoigne d’une vision stratégique claire : celle d’un acteur capable d’évoluer au-delà de son cœur de métier historique et de s’adapter aux mutations du marché. Cette montée en puissance dans le sport en direct marque une nouvelle ère pour le streaming, et pourrait bien redéfinir la manière dont les spectateurs consomment les événements sportifs à l’avenir.

Une chose est sûre : Netflix ne cesse de repousser les frontières du divertissement.

Blanco Zakir – MASTER 2 MANAGEMENT DES TÉLÉCOMS ET DES MÉDIAS 

Sources :

Live sports drive Netflix Q4 revenue Suscribers, SportBusiness.com –https://www.sportbusiness.com/news/live-sports-drive-netflix-q4-revenue-subscribers/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=sportbusiness-daily-first-edition_2025-01-22

Netflix Claims 4.9M views for Raw Debut, SportBusiness.com – https://www.sportbusiness.com/news/netflix-claims-4-9m-views-for-raw-debut/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=sportbusiness-daily-second-edition_2025-01-09

Netflix vient de s’offrir les droits télé aux États-Unis, titrés notamment en 2019 en France, des deux prochains Mondiaux féminins de football. (R. Martin/ L’Équipe)

Netflix s’offre les droits de matchs de NFL pour 75 Millions de dollars – https://www.lefigaro.fr/flash-eco/netflix-s-offre-les-droits-de-matches-de-nfl-pour-75-millions-de-dollars-20240516

Pourquoi Netflix s’intéresse au sport en direct – https://cominmag.ch/pourquoi-la-plateforme-netflix-sinteresse-t-elle-au-sport-en-direct

Débuts encourageants pour Netflix dans la diffusion en direct d’évènements sportifs, Cafetech.fr –https://cafetech.fr/2024/11/19/debuts-encourageants-pour-netflix-dans-la-diffusion-en-direct-devenements-sportif

Brut : le média en ligne qui connaît une ascension fulgurante

D’ovni de l’information à une marque reconnue du paysage médiatique

C’est en regardant ses enfants, jeunes adultes, « scroller » sur leur portable que Renaud Le Van Kim réfléchit à l’idée de Brut en constatant que « toute cette génération Z ne regarde plus la télévision, lit peu la presse, mais cherche vraiment à s’informer. » En avril 2016, Guillaume Lacroix suit l’intervention du président François Hollande dans l’émission « Dialogues citoyens » sur France 2 et prend conscience de l’ampleur des commentaires qui sont partagés sur les réseaux sociaux lors de ce programme. Ce soir-là, il décide d’envoyer un message à Renaud Le Van Kim pour le convaincre « [d’oublier] les médias traditionnels [et de] parler aux jeunes en utilisant les réseaux sociaux. »

Ainsi est fondé le média Brut qui naît de l’association d’anciens de Canal + : Renaud Le Van Kim, ex-producteur du « Grand Journal », Guillaume Lacroix, fondateur de Studio Bagel, Roger Coste, ancien patron de la régie publicitaire de Canal+, et Laurent Lucas, ancien rédacteur en chef adjoint du « Petit Journal ». 

Le 16 novembre 2016, à Bobigny (Seine-Saint-Denis), Emmanuel Macron se déclare candidat à l’élection présidentielle. Rémy Buisine, récemment embauché, retransmet en direct l’événement sur les réseaux sociaux pour le compte de Brut. Ce live marque le lancement du média et comptabilisera au total 10 vues. Deux années plus tard, lors d’une mobilisation des gilets jaunes, le journaliste spécialisé dans les mouvement sociaux réalise une retransmission en direct pendant 10 heures qui sera, elle, visionnée plus de 22 millions de fois. Le 4 décembre 2020, aux côtés de Thomas Snégaroff et Yagmur Cengiz, Rémy Buisine a interviewé le chef de l’État désireux de s’adresser à la jeunesse, laquelle s’est massivement détournée des médias traditionnels mais dont Brut capte l’essentiel de l’audience (15-35 ans).

Ces événements témoignent de la montée rapide en puissance de ce pure player et de sa croissance exponentielle de notoriété. Avec 39 millions de spectateurs uniques par mois,  soit deux fois plus que la BBC, Brut a été désigné comme le premier média social d’Europe fin octobre 2020. En France, si ce média en ligne – qui touche 13 millions de français chaque jour – était une chaîne de télévision, il serait à la 5ème place en termes d’audience.

La ligne éditoriale et les contenus

Guillaume Lacroix explique que la ligne éditoriale du média repose « sur un ensemble de valeurs partagées par les jeunes dans le monde comme la responsabilité des pouvoirs, la lutte contre les discriminations, l’environnement, la solidarité et l’impact social des actions positives ». Bien que Brut revendique de ne pas avoir de ligne éditoriale à proprement parler et se vante de « [de fédérer] des talents autonomes qui prennent des décisions », ses journalistes restent, malgré tout, supervisés par le directeur éditorial Laurent Lucas.

Le média en ligne propose une offre éditoriale très vaste allant de la courte vidéo de décryptage, en passant par des entretiens sous la forme de témoignages jusqu’à des formats plus longs s’apparentant à des reportages. Ces contenus sont diffusés essentiellement sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat) et sur YouTube mais aussi sur la chaîne en continue Franceinfo. Depuis février 2019, Brut diffuse également ses contenus sur son propre site web et son application mobile.

Les formats produits par Brut se veulent percutants. En mettant en avant les déclarations ou les images fortes dans les premières secondes, le tout, accompagné d’une musique rythmée et de phrases courtes en sous-titre, permet de renforcer l’attractivité des vidéos et de capter au mieux l’attention des internautes. Les interviews se déroulent en gros plan, face caméra, sans aucun journaliste présent à l’image. Le média s’attache à « ne pas mettre de filtres entre [ses] contenus et [son] audience ». L’objectif est de donner des éléments de contexte à son audience afin de générer des discussions sur divers sujets. Selon le cofondateur Guillaume Lacroix, la conversation est « au cœur du succès » de Brut qui revendique être le média dont les vidéos sont les plus commentées sur les réseaux sociaux partout dans le monde.

Un groupe de plus en plus international

Brut s’est décliné dans une soixantaine de pays et a ouvert des bureaux  notamment aux États-Unis, au Royaume-Uni ou encore en Espagne. Le groupe produit ainsi une offre locale tout en s’appuyant sur des contenus exportables partout dans le monde – qui représentent 50 % de ses productions – en les traduisant dans 5 langues différentes. Cela lui permet de se différencier d’un média traditionnel qui va produire une vidéo pour un pays en particulier. De cette façon, cette organisation réduit ses coûts de production et lui permet in fine de réaliser des économies au fur et à mesure de son installation dans de nouveaux pays.

De multiples sources de revenus  

En 2017, le média a noué un partenariat avec le groupe France Télévisions concernant la monétisation de ses vidéos qui est effectuée par la régie publicitaire du groupe audiovisuel public. Les revenus issus de la publicité représentent 30 % de ses recettes globales. Cette collaboration permet également d’élargir l’audience du pure player en diffusant une partie de ses contenus sur Franceinfo sur la tranche 18/20 heures. Brut s’est aussi allié avec le journal 20 minutes qui diffuse l’une de ses vidéos quotidiennement sur le thème de l’environnement. La branche Nature de Brut a également produit « L’Émission pour la Terre » diffusée sur France 2 le 15 octobre 2019 en partenariat avec la Fondation pour la nature et l’homme fondée par Nicolas Hulot.

Désireux d’accroître la notoriété de son onglet « Watch » et d’y promouvoir des marques de médias connus, Facebook a également conclu un partenariat avec Brut en 2019. Le géant américain finance l’intégralité de certains programmes réalisés par Brut. En contrepartie, ces contenus sont diffusés en exclusivité pour une courte période sur l’espace dédié à la vidéo du réseau social.

Par ailleurs, Clear Channel, acteur majeur de la communication extérieure, a voulu développer la communication digital out of home en partenariat avec Brut. En lançant le concept dénommé « Hyperstories », cette collaboration inédite permet de réinventer le storytelling publicitaire et de prolonger les stories du média en ligne dans la rue. L’absence de son n’est pas une contrainte au moment où 85 % des vidéos sur Facebook sont visionnées de cette manière.

Enfin, Brut tire la majeure partie de ses revenus grâce à la confection de vidéos sponsorisées en partenariat avec des marques. En échange de la diffusion d’un contenu de marque à son audience composée de plusieurs dizaines de millions de personnes, celles-ci rémunèrent le média. Cependant, le pure player refuse de faire de la publicité pour « certaines entreprises ou secteurs comme Total ou l’industrie pharmaceutique ». Par ailleurs, le média a séparé ses activités purement journalistiques et éditoriales de sa branche de brand content qui ne sont pas opérées par les mêmes employés. Il indique également, de façon claire, à son audience quels sont les contenus qui relèvent du native advertising afin qu’il n’y ait pas de risque de confusion.

Exemple de native advertising pour le compte de la  plate-forme de paiement en ligne Paypal

Ses financements 

Brut était détenu, à sa création, par la société de production Together Studio lancée par Renaud Le Van Kim (l’un des fondateurs du média) et détenue à 39 % par le réalisateur Luc Besson. Celle-ci produit aussi des émissions de télévision à l’instar de « C politique » animée par Karim Rissouli sur France 5.

En 2018, le média a  effectué une levée de fonds de 10 millions d’euros dont Xavier Niel a contribué afin de financer son internationalisation et des outils lui permettant de mieux « connaître son audience ». Fin 2019, Brut réussit de nouveau une levée de fond, pour un montant de 36 millions d’euros, dans le but de consolider son développement aux États-Unis.

Bien que le groupe soit déficitaire au global, il est très rentable en France où il perçoit l’essentiel de ses revenus. Ce dernier réinvestit les profits engrangés dans l’hexagone  pour s’installer dans de nouveaux pays. Guillaume Lacroix prévoit que l’ensemble du groupe qu’il dirige sera bénéficiaire « d’ici un ou deux ans » et se montre rassurant concernant les opportunités à l’avenir « tant que le coût de production n’augmente pas aussi vite que la base d’utilisateurs, nous pouvons continuer à investir ».

Arnaud Lodola

Sources

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MAIRE Jérémie, « Brut, le média en ligne qui part à la recherche des jeunes », Télérama, 21 novembre 2016. Disponible sur https://www.telerama.fr/medias/brut-le-media-en-ligne-qui-part-a-la-recherche-des-jeunes,150256.php

CAZERES Florian,« Brut, le média des “millennials”, explose sur les réseaux sociaux », Le Monde, 14 Mars 2017. Disponible sur https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2017/03/14/brut-le-media-des-millennials-explose-sur-les-reseaux-sociaux_5093962_3236.html

LEJEUNE Léa, « Brut, C Politique… Renaud Le Van Kim, enquête sur le producteur le plus puissant de Paris », Challenges, 22 novembre 2020. Disponible surhttps://www.challenges.fr/media/brut-c-politique-renaud-le-van-kim-enquete-sur-le-producteur-le-plus-puissant-de-paris_738186

AFP, « Brut, le média aux 20 milliards de vidéos vues qui a décroché une interview de Macron », Maddyness, 4 décembre 2020. Disponible sur https://www.maddyness.com/2020/12/04/qui-est-brut-media-interroge-emmanuel-macron/

RENAULT Enguérand, « Brut et Loopsider, ces médias qui prospèrent sur les réseaux », Le Figaro, 1er décembre 2020. Disponible sur https://www.lefigaro.fr/medias/brut-et-loopsider-ces-medias-qui-prosperent-sur-les-reseaux-20201127

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RAHMIL David-Julien, « Brut, Loopsider : quel modèle économique pour les médias 100% réseaux sociaux ? », L’ADN, 9 octobre 2019. Disponible sur https://www.ladn.eu/media-mutants/tv-et-nouvelles-images/modele-economique-medias-brut-loopsider/

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EL AZZAZ Yassine, « Brut :  “Nous nous apprêtons à lever 10 millions d’euros” », Le Monde, 25 mai 2018. Disponible sur https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/05/25/brut-nous-avons-leve-10-millions-d-euros_5304635_3234.html 

RENAULT Enguérand, « Le média social Brut lève 10 millions d’euros », Le Figaro, 4 septembre 2018. Disponible sur https://www.lefigaro.fr/medias/2018/07/04/20004-20180704ARTFIG00291-le-media-social-brut-leve-10millions-d-euros.php

WOITIER Chloé,« Facebook renforce son offre Watch en France et en Europe » , Le Figaro, 16 octobre 2019. Disponible sur https://www.lefigaro.fr/medias/facebook-renforce-son-offre-watch-en-france-et-en-europe-20191015

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